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Aréli et l’Etat innovent ensemble dans le cadre de la loi de mobilisation du foncier public

C’est signé depuis quelques jours. L’Etat a cédé à Aréli une partie du bâtiment hébergeant le Cerema rue de Bruxelles à Lille, dans le cadre de la loi de « mobilisation du foncier public ». Cette loi permet à l’Etat de céder du foncier lui appartenant à un prix inférieur à sa valeur, si le preneur s’engage à y construire des logements sociaux. Dans le cas présent, la cession est consentie avec une décote du prix à 100%, ce qui constitue une première au plan national. La signature officielle de l’acte de cession a eu lieu le 25 janvier, en présence du Ministre de la Ville Patrick Kanner, du Délégué Interministériel Thierry Repentin et du Préfet de Région Jean-François Cordet.

Sur ce site, Aréli aménagera de nouveaux locaux pour le centre d’hébergement et de réinsertion sociale géré par l’association Eole et actuellement hébergé sur le site Aréli de la rue Bonte, à Lille. Soit 45 places de CHRS et 6 places de lits halte soin santé. Les travaux s’achèveront mi 2017. C’est grâce à l’effet conjugué du mécanisme de décote, de l’aide financière apportée par les partenaires institutionnels (Etat, MEL, Ville) et des financements propres mobilisés par Aréli, qu’il sera possible de proposer à l’association Eole, gestionnaire du CHRS, un loyer « admissible » pour elle.

Lors d’une visite préalable à la signature de l’acte de cession en novembre, Audrey Linkenheld, Conseillère municipale à Lille et Députée du Nord, s’était félicitée que « la loi ait aidé à équilibrer cette opération » et que la relocalisation du CHRS participe aussi à une meilleure répartition de ce type de structures sur le territoire lillois.

Cette opération s’inscrit dans un cadre plus large : celui de la restructuration du site Aréli de la rue Bonte à Lille, qui accueille, en plus du CHRS en question, un foyer de travailleurs migrants, géré par Aréli, et un centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), géré par Eole. Ce foyer de travailleurs migrants a vocation à être transformé en une résidence sociale de 103 logements, allant des studettes de 18 m2 aux T3 de 62 m2.