Interview
Nabil Louahab, de lauréat à parrain
8 juillet 2024
[Ca s’est passé en 2023 – Extrait de notre rapport d’activités 2023]
Lauréat de la promo 2008, Nabil Louahab est aujourd’hui chef de projet IT chez Exotec, entreprise de robotique industrielle et « licorne » régionale en très forte croissance. En 2023, il a engagé son entreprise à devenir partenaire d’Emergence, et est devenu le parrain d’Ewen Bereszynski, lauréat de la promo 2023.
Que vous a apporté personnellement Emergence ?
Je dirais que l’apport d’Emergence a été déterminant pour moi. Au lycée, j’étais un excellent élève, j’avais envie de devenir ingénieur, mais je n’avais pas vraiment de stratégie concernant ma poursuite d’études supérieures et, à défaut, je me suis orienté vers un DUT. Grâce à Emergence, j’ai pu prendre du recul, et me conforter sur mes objectifs : construire un projet professionnel ambitieux et m’orienter de manière éclairée. J’ai intégré l’IMT Nord Europe après ce DUT. Je garde un excellent souvenir de l’accompagnement que j’ai reçu de la part d’Emergence.
Pourquoi avoir engagé votre entreprise dans l’aventure, en 2023 ?
C’était le moment parfait pour Exotec ! Exotec est née en 2015 et s’est développée très rapidement. Je crois qu’en 2023, l’entreprise était devenue assez mature pour s’engager dans un projet à impact social comme Emergence. J’ai présenté le programme à la directrice des ressources humaines et au directeur général ; je leur ai raconté comment Emergence avait compté dans mon parcours. Ils ont été très enthousiastes et se sont rapidement mobilisés pour qu’Exotec devienne entreprise partenaire.
Qu’est-ce qui vous tient à cœur en tant que parrain ?
J’ai à cœur d’accompagner Ewen dans la construction de son projet d’études et de son projet professionnel bien sûr. Mais j’ai aussi envie de l’aider à réfléchir, à se poser les bonnes questions, à se projeter dans une vie d’adulte. Un lauréat, pendant les 5 ans du programme, passe du statut de jeune bachelier au statut de jeune professionnel. C’est une transition importante !
Quel regard portez-vous sur l’évolution du programme ?
Je constate que le programme a un très fort ancrage régional. Il est soutenu par une pluralité d’acteurs régionaux : entreprises, écoles, institutions publiques. C’est un réseau solide, fort, mobilisé. Il y a près de 900 lauréats aujourd’hui. C’est une communauté importante, qui peut compter et agir pour que le programme continue à se développer, au bénéfice des jeunes qui en ont besoin.