Dans le prolongement de ses rencontres nationales qui se sont tenues à Lille les 5 et 6 décembre, l’Unafo organisait le 7 décembre une journée thématique dédiée aux résidences sociales. Au programme de cette journée : des portes ouvertes dans les résidences sociales des adhérents de l’Unafo des Hauts-de-France. L’objectif : donner à voir tout l’intérêt de ces solutions logement et favoriser leur développement.

C’est au sein de la résidence de logements temporaires La Croisée des Vents d’Aréli que l’Unafo a lancé cette journée thématique avec les partenaires institutionnels du logement accompagné en région. Une séquence d’échanges avec les partenaires institutionnels a précédé une visite de la résidence.

Serge Bouffange, directeur adjoint de la DREETS Hauts-de-France, et des représentants de la DEETS du Nord, de la DREAL Hauts-de-France et de l’URHLM Hauts-de-France étaient présents pour échanger avec les représentants de l’Unafo, dont Bertrand Declemy, référent régional, ainsi que le président et les équipes d’Aréli.

Les résidences sociales : des solutions logement efficaces, à soutenir 

Le plan logement d’abord 2 a fixé la production de logements en résidence sociale à 25 000 logements pour les prochaines années, dont 1 500 dans les Hauts-de-France, reconnaissant ainsi tout l’intérêt de ces solutions logement qui logent, dans des appartements meublés et équipés, à loyer abordable, des personnes en difficulté d’accès au logement sur le marché traditionnel.

Elles logent donc des personnes dans des situations très variées : personnes débutant dans la vie active, salariés en contrat court ou formation, personnes en situation de rebond après une rupture sociale ou personnelle, etc.

L’Unafo milite par ailleurs pour que le modèle économique de ces résidences sociales, si utiles, soit renforcé, et appelle notamment à la revalorisation de l’aide à la gestion locative sociale.    

La Croisée des Vents : l’exemple d’une résidence de logements temporaires en plein centre de Lille

 La Croisée des Vents d’Aréli, située rue Auguste Bonte, en plein coeur de Lille est un bel exemple de ce qu’offrent les résidences sociales, appelées résidences de logements temporaires par Aréli.

Elle propose aujourd’hui 49 logements, majoritairement des T1 et T1’ de 18 à 23 m2, ainsi que quelques T1 bis de 31 m² et T2 de 47 m², entièrement meublés et équipés, avec des services et des équipements collectifs : laverie, blanchissage des draps, parking, salle d’activités, etc. Au terme d’une deuxième tranche de travaux, la Croisée des Vents comptera 103 logements.

Une résidence de logements temporaires fait partie de la famille des résidences de « logement accompagné ». Une équipe de proximité, présente sur place en journée, veille à la tranquillité et au bon fonctionnement de la résidence. Elle joue également un rôle pivot de coordination sociale auprès des personnes logées. Elle a notamment pour mission d’orienter les résidents vers les structures qui pourraient leur être utiles en fonction de leur situation (bailleur, partenaires, mission locale, etc. )

La Croisée des Vents est l’une des 9 résidences de logements temporaires d’Aréli (dont une résidence dédiée aux jeunes travailleurs). Ces résidences logent, au total, près de 1000 personnes sur les Hauts-de-France, essentiellement sur des zones tendues : métropole lilloise et Dunkerquois. Le taux de rotation annuel dans les résidences de logements temporaires est de 32 %, et plus de 70 % des personnes sortent vers un logement ordinaire dans un délai de 23 mois, ce qui illustre parfaitement leur vocation : permettre aux personnes de se loger rapidement, pour une durée courte ou incertaine, sans investir trop d’argent, et répondre de fait à des besoins transitoires, mais cruciaux, de logement.

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