Emergence
Jalal Ajebli, relayeur attentif
1 février 2021
Jalal Ajebli, lauréat de la promo 2010, travaille aujourd’hui à Malmö, en Suède, en tant que Manager en Fusions & Acquisitions pour le groupe de santé Diaverum qui possède plus de 400 cliniques dans le monde. Il aime son métier « à la croisée de la finance d’entreprise et de la stratégie, et donc au cœur des décisions de l’entreprise ». Un métier qui lui permet, lorsqu’il intervient, par exemple, sur le projet d’acquisition d’une nouvelle société de « s’enrichir au contact d’experts d’horizons variés : des avocats, des consultants financiers, des médecins, des opérationnels… ». Il est ravi d’être en Suède aussi. Là-bas, dans les entreprises, « l’autonomie et le sens du résultat sont valorisés. Et, en même temps, il y a beaucoup de coopération et peu de hiérarchie. Un directeur consulte très facilement ses équipes et tient compte de leurs avis. De plus, il y a un très bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ».
La belle histoire du premier stage
Se montrer ouvert, s’inspirer des autres, saisir les opportunités, profiter de l’horizon lorsqu’il se dégage, progresser… Ces idées et images émergent souvent dans les propos de Jalal. Y compris lorsqu’il parle du programme, et de ce que son parcours de lauréat lui a apporté. « J’ai toujours plutôt bien su ce que je voulais faire et comment… Mais, au-delà de la bourse, primordiale, Emergence m’a offert ce qui était tout aussi décisif : les rencontres avec le monde professionnel, les ateliers de préparation aux concours… ». Des élans déterminants. Il raconte volontiers cette anecdote, qui illustre très bien, pour lui, l’apport d’Emergence dans son parcours. « Lorsque je cherchais mon premier stage, je courais d’agence bancaire en agence bancaire déposer des CV. Sans résultat ! Mon parrain, Florent Le Grelle, alors Directeur Général du Crédit Immobilier de France m’a dit : « je vais te donner deux contacts de dirigeants. Ne les appelle pas pour leur demander un stage. Essaie plutôt d’obtenir de leur part une recommandation ou un autre contact ». C’est ainsi que j’ai pu commencer à constituer un réseau, à développer des contacts professionnels, qui m’ont effectivement permis, de fil en aiguille, de décrocher ce fameux premier stage : chez HSBC ! »
Après HSBC, il y a eu Société Générale, PwC ou encore Rothschild. Puis l’envie d’intervenir « côté investisseur ». Et c’est à nouveau grâce aux liens qu’il avait noués avec un ancien collaborateur de PwC, passé chez Diaverum, que Jalal a eu l’opportunité de passer des entretiens et d’intégrer le groupe, d’abord à un poste de « junior » spécialement créé pour lui, car l’entreprise avait plutôt l’habitude de recruter des profils plus expérimentés. Confiance absolue.
L’importance des expériences à partager
Trois ans plus tard, devenu Manager en Fusions & Acquisitions, Jalal a envie de faire profiter les lauréats en études de son expérience. « Nous les anciens lauréats, avons une sorte de « dette morale » à l’égard du programme, et une expérience à partager avec les lauréats en études. Parce que nous connaissons leur réalité, savons qu’ils peuvent être confrontés à des moments de découragement, des situations personnelles très difficiles pour certains, des formes de discrimination aussi… Et plus concrètement encore, nous pouvons donner des conseils sur les différents parcours d’études permettant d’atteindre tel ou tel métier, aider à la recherche de stages et jobs ou encore partager des supports de formation, des livres… ».
Tout récemment, il a co-organisé avec Tiphaine Duquesnes une table ronde en visioconférence sur les métiers de la finance à destination des lauréats en études. Trois autres lauréats en poste sont venus présenter leur métier et leur parcours. Depuis, il continue à donner des conseils à certains lauréats qui ont assisté à ce moment, et pense que « ce principe de table ronde pourrait être reproduit, sur d’autres métiers, comme le journalisme, par exemple ». Alors, des lauréats aussi motivés que Jalal pour former l’équipe de relais ?